Pensons à une communauté. Elle existe, avec parfois sa langue propre, ses traditions,, ses croyances et – la chose est observée partout – ses grands Sages emplis de connaissance et de noblesse. Surgit une autre communauté, un moment dominante, qui toise la première de toute sa suffisance, nie ses valeurs, déprécie sa culture, l’humilie. Les grands Sages contemplent le spectacle avec tristesse. Mais arrive une nouvelle génération. Qui s’indigne. Qui entre en colère, en lutte, jusqu’à la violence parfois, que ce soit en mettant le feu, coiffée de bonnets colorés ou en massacrant. Groupe sectaire, intolérant, rejetant tout ce qui n’est pas lui, chacun de ses membres enflant son ego à la dimension de l’entité fantasmée… oubliant connaissance et noblesse.
Action, réaction, déséquilibre par mouvement pendulaire exagéré.
Ainsi s’explique l’horreur constatée aujourd’hui chez les « islamistes » comme les dérives dictatoriales observées dans de simples municipalités de villages.
De tels excès ne sont pas plus acceptables que l’arrogance des supposés dominants. Il convient de s’y opposer avec fermeté. Mais comment faisons-nous pour ne pas nous laisser entraîner dans la colère, ne pas nous laisser abimer par la réaction ?
La méditation nous donne une réponse. Une fois le calme établi en nous (voir « Textes de référence ») visualisons une lumière qui nous inonde, emplit notre coeur. C’est cette lumière de paix, issue de notre coeur, que nous dirigeons vers le monde qui nous entoure.