Même les moins altruistes d’entre nous forment ce voeu pour leurs interlocuteurs, en trinquant joyeusement ou en célébrant la nouvelle année. « Et surtout la santé ! » Nous montrons ainsi à quel point nous craignons de perdre ce précieux bien, à quel point nous en reconnaissons la valeur.
Avons-nous déjà dit que nous constituons une espèce inconséquente ? Car la santé, tant que nous ne la perdons pas, nous semblons nous en soucier comme d’une guigne ! Nous continuons à acheter des viandes, à empiler les produits de supermarché dans notre chariot, à brumiser des produits d’entretien chimiques dans notre foyer, à distiller des particules diesel dans la rue, à trouver normal de payer une eau potable sous plastique pour ne pas nous administrer des médicaments non prescrits avec l’eau du robinet. Les médicaments ? Nous y sommes accros. Plus l’ordonnance du médecin en comporte, plus elle nous valorise, aussi longtemps que nous préférerons ne pas lire les petits caractères des « effets indésirables ». En fait, notre peur majeure – et on peut le comprendre – c’est le chômage. Nous acceptons qu’une centrale nucléaire s’installe à notre porte, si elle apporte des emplois. L’économie avant la vie. Les lobbyers l’ont bien compris, qui mettent cet argument à toutes les sauces… et l’oublient complètement lorsque leur intérêt est de sortir une entreprise du pays.
Les agressions du monde que nous avons construit affaiblissent notre organisme, abaissent ses défenses. Comme le Chef Seattle* nous le rappelle « Ce que l’Homme fait à la Terre, la Terre le fait à l’Homme ». Dans les articles que nous avons publiés jusqu’ici sont indiquées les pistes à suivre pour résoudre ces gros problèmes.
Ce que nous n’avons pas encore abordé, c’est la dimension personnelle de notre santé, le fait que nos émotions, nos pensées, notre comportement peuvent nous rendre malades ou, au contraire, nous guérir. Avoir une meilleure compréhension de cette réalité nous permet de situer le pourquoi de nos problèmes et nous met sur la piste des solutions. Une approche des médecines alternatives nous aide à avoir recours à elles à bon escient.
Les moyens d’investigation de la médecine conventionnelle moderne nous fournissent les mesures objectives dont nous avons besoin pour ne pas nous fourvoyer. La chance peut mettre sur notre chemin un vrai médecin de médecine chinoise, longuement et sérieusement formé**. Ou un médecin conventionnel à l’esprit ouvert, comme il en existe.
Mais gardons et développons notre responsabilité sur notre santé. Pour étayer cette responsabilité nous conseillons la consultation de ces deux ouvrages : « Dis-moi où tu as mal » de Michel Odoul, édité par Albin Michel. Pour comprendre la relation esprit corps. « Guide du bien être en médecine chinoise » du Dr. Yves Réquéna et Marie Borrel, Guy Trédaniel éditeur. Ouvrage permettant d’avoir recours, pour nous ré-harmoniser, aux plantes, aux huiles essentielles, aux fleurs de Bach de notre Occident.
- Le « Discours du chef Seattle » se trouve à la rubrique « Textes de référence ».
** Il est navrant que l’Université (Montpellier) renonce à un enseignement suivi de cette médecine millénaire au moment où nous en avons le plus besoin.