Deux clips passent régulièrement sur les chaînes de la télévision nationale. Dans chacun d’eux, un homme insoupçonnable commet l’indicible : abuser une enfant, violer une femme. Le 8 mars est le jour des bilans concernant le sort des femmes. On additionne les violences, on soustrait les montants des salaires, on déplore le non accès aux postes de pouvoir ou de mécanicien et des femmes descendent dans la rue pour exiger le choix de soldats de plomb en cadeau de Noël pour les petites filles.
Mais personne n’ose remarquer qu’à l’origine de ces chancres de notre société (et de tous les autres) se trouve la relation problématique que trop d’hommes ont avec leur sexe. Que je sache, aucun mâle du règne animal n’a, en dehors de nous, posé un sarcophage sur les femelles dont les chaleurs (ou autre manifestation) titille son sexe. Aucun mâle, en dehors de notre espèce, n’a développé de la peur et de la haine à partir de ce qui est, tout simplement, loi de nature. Hélas, nous sommes dénaturés ! « Prendre conscience » adhère au postulat « La violence prend racine dans la douleur. » Comme notre société patriarcale est dans le déni du phénomène, aucun Docteur Freud, si prompt à déplorer l’absence de pénis chez les femmes, n’a seulement évoqué cette singularité.
Utiliser la grille de lecture du Yin et du Yang*, que la mondialisation positive met à notre disposition, nous permet d’avoir une vision intéressante de notre société en fin de cycle.
Les femmes sont dans l’énergie Yin, en compagnie de notre planète Terre, la nourriture, la coopération, le soin… Ce début d’énumération laisse apercevoir le point commun de cet apparent disparate : sa mise à mal par un Yang pathologique. Une énergie devient pathologique lorsqu’elle est poussée à son extrême : lorsque la force devient brutalité, que le dépassement de soi devient compétition. Quand, de plus, il y a inflation du Yang au détriment du Yin, nous sommes dans un déséquilibre dangereux. Ainsi, lorsque notre nourriture (Yin) est produite de façon industrielle, avec des méthodes et des produits appartenant au Yang pathologique, notre santé, celle de la nature entière sont en danger. Ce Yang pathologique n’arrive pas par génération spontanée : il est l’oeuvre d’hommes (énergie Yang) qui ne se portent pas très bien eux-mêmes.
Notre credo : pour rétablir l’équilibre, c’est l’ensemble du Yin que les femmes doivent défendre. En proclamant qu’elles peuvent faire aussi bien que les hommes (y compris en bêtise), elles ne font qu’augmenter le Yang.
Elles sont déjà les plus nombreuses dans les micro sphères où s’ébauche une société nouvelle : travail sur soi, coopération, alimentation saine, médecines alternatives… Il ne leur manque que ce que nous tentons de faire : concevoir et formuler clairement l’évolution à réaliser, laquelle passe impérativement par une aide – éducative, psychologique, médicale – apportée, en collaboration avec tous les hommes équilibrés, au mal-être des hommes en difficulté.
p.s. – Se référer à la page « Yin Yang » de « Textes de référence ». Colette Pince a développé cette réflexion sur une vingtaine de pages, dont elle espère la diffusion.
Bonjour, est il possible de diffuser vos articles sur les réseaux sociaux ? En tous cas ceux dédiés à la protection animale avec toute la philosophie qui va avec ?
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