C’est « Je ne suis pas le seul. » que notre shadok candidat aurait du dire. En effet, ils sont nombreux, après s’être fabriqué des privilèges, à s’arranger avec l’intérêt et l’argent publics, forts de cette idée (partagée) que ce qui est public n’appartient à personne, au lieu de se rappeler qu’il s’agit du bien de tous.
Il y a longtemps déjà que cette histoire d’indemnités parlementaires a été dénoncée. Des zélus profitaient, alors, de cette manne pour se construire une maison. Mais l’information ne nous a pas émus outre mesure. Elle nous touche aujourd’hui où les inégalités sont devenues criantes, même s’il n’échappe pas à notre perspicacité que ce scandale relatif arrive à point nommé dans une bataille électorale.
Ils font moins « le buzz » que des costards à 6000 E, pourtant ce sont les atermoiements des parlementaires de tous poils, coachés par les lobbies, face aux produits tueurs (mais générateurs de fortunes) qui devraient nous mobiliser. Car les victimes de l’amiante attendent toujours un procès, celles des « médicaments » dénoncés par de courageux lanceurs d’alerte, se débattent sans beaucoup de soutien de nos « représentants ». Quant au « Round up » du cher Monsanto, son espérance de vie est mieux défendue que celles de ses victimes.
Il nous faut plus que jamais cultiver notre discernement, ne pas nous laisser distraire par les marionnettes qu’agitent les médias, mais passer au laser les comportements et les votes de nos « représentants ».
Si vous êtes armé pour mesurer l’indécence, voilà deux occasions de le faire… avant d’aller voter.