Sous-titre : la transmission du savoir doit-elle être un business ?
Le Yang pathologique, qui caractérise les décisions prises par la majorité des dirigeants de notre monde, se traduit par la priorité donnée à l’argent, le choix de la compétition comme règle, la religion de la croissance, c’est-à-dire la préférence donnée à la quantité sur la qualité.
Le 16 mai 2017, à 20 h.50, la soirée Théma d’Arte avait pour intitulé « Un avenir à crédit. » Les pays anglo-saxons, que nous prenons si volontiers pour modèles, ont fait de la transmission du savoir un business. A 15000 E l’année d’étude, des jeunes s’endettent jusqu’à la faillite et restent, tout le temps de leur recherche d’une situation qui leur permettrait d’apurer leurs comptes, obnubilés par leur dette, soumis au système, au pouvoir, à ceux qui gouvernent… perdus pour la citoyenneté.
Parmi les dérives engendrées par le Yang pathologique, celle-ci est l’une des plus tragiques, parce que, nous le répétons, elle affecte des êtres jeunes et leur avenir.
Mais toutes ces dérives affectent la vie sur Terre. Voilà pourquoi, en cette fin de cycle, les individus que nous sommes sont aussi sollicités. Car c’est à nous, par les choix que nous faisons, de décider de l’avenir.