La dette ? Quelle dette ? Pour vous en faire une idée, nous installons une vidéo à la suite de cette chronique. Nul doute qu’elle vous sera profitable.
Sous couvert de réalisme, politiques, économistes, médias nous servent les tours de passe-passe des banquiers illusionnistes. D’une seule voix, ils nous invitent à « régler la dette en réduisant les dépenses publiques », les seules qui – bien gérées : nous sommes d’accord – constituent un bénéfice pour chacun de nous. Nous attendons en vain, en revanche, que ces « spécialistes » invitent énergiquement les super tricheurs à régler leurs impôts et les 1% de la population, qui accaparent la moitié des richesses, à réduire leurs dépenses privées en intégrant enfin une idée de partage.
Encore nous faut-il définir la notion de richesses. Notre monde ne concevant de richesses qu’au travers l’argent, c’est bien cette notion virtuelle qu’il nous faut envisager. Surtout si l’on considère que cette virtualité permet de s’emparer de tout ce qui est matériel en produisant : 1/Le manque pour les populations déshéritées (admirer le terme !), 2/ L’épuisement des vraies richesses naturelles, en même temps qu’une dangereuse production de déchets, 3/ La dégradation des consciences.
Comment résister ? En rejoignant les micro initiatives, afin qu’elles établissent un réseau dense sur la planète : Travail sur soi, refus de soumission et esprit ouvert autant que critique, monnaie locale, simplification de notre façon de vivre, résistance à l’endettement, achats écolo bio locaux, recours aux médecines alternatives, participation aux actions d’entr’aide et de solidarité, soutien aux associations oeuvrant dans ces directions.
Et que surtout chacun de nous bannisse définitivement l’expression : « Mais qu’y faire ? » prolongé par un soupir. Un plus un plus un…