Où sont les femmes ?

Dans la chronique précédente*, nous mettions en doute la capacité de nos contemporains à s’opposer aux actes qui mettent en péril la vie de la planète et de ceux qui la peuplent. Penser le groupe humain sous forme d’une nébuleuse, comme le fait notre société, nous empêche de formuler un diagnostic, car la nébuleuse est faite d’êtres indifférenciés, ce qui doit ravir les tenants de la théorie du genre. Mais lorsque nous faisons appel au discernement, force est de constater que, dans ce groupe, il y a des hommes et il y a des femmes.

Qui est Donald Trump ? Un être humain de sexe masculin. Qui est Kim Jong-un ? Même chose. Qui sont les fous de Daech ? Des mâles de l’espèce et de grands malades. Qui va à la chasse ? Qui prend révolver et fusil pour des substituts de leur sexe ? Qui prépare en secret le CESA et affirme que c’est le meilleur arrangement que l’on puisse rêver pour fourguer des marchandises ? Un cercle à majorité masculine. Qui déclare que le marché des céréales exige le maintien du Round-up** ? Qui prétend que la concurrence entre pays à ouvriers payés trois sous, malades de leur eau polluée et un pays comme le nôtre (aussi imparfait soit-il) est  le top de la modernité économique ? Nous pourrions continuer longtemps ainsi. A l’origine de tous les délires agressifs, scientistes, technologiques que nous connaissons se trouvent des mâles. Notre monde est malade d’un Yang pathologique inflationniste car trop d’hommes sont en mal-être avec leur sexe.

***

Où sont les femmes ? Quelques unes rêvent d’être Kim Jong-Un. D’autres souhaitent intégrer les groupes de décision. Mais elles sont encore – féministes en tête – au stade « Nous aussi ! » Ce qu’il faut malheureusement traduire par : « Nous aussi pouvons être aussi stupides que les hommes. » sur fond de victimisation.

Selon ce dogme, ce serait déchoir que de s’occuper de soin et de protection quand l’énergie nucléaire et l’armement sont tellement valorisants. C’est ainsi que l’on accroît encore le déséquilibre Yin Yang dont notre monde souffre. Si les femmes voulaient s’affranchir de la pensée unique, qui veut que le réflexe de protéger soit culturel, si elles apprenaient à mieux connaître l’énergie Yin, dont elles sont partie, elles mettraient à jour ce constat : « Trop d’hommes sont en mal-être avec leur sexe. » Il ne manquerait pas d’hommes sains et équilibrés pour chercher, avec elles, des solutions à ce problème qui nous empoisonne depuis des siècles et, poussé à son paroxysme aujourd’hui, nous mène à la catastrophe.

  • « Le CETA et les bêtas »
  • ** Glyphosate cancérigène.
  • ***A la fin de la partie, un chasseur dépité a tué son chien. Ce réflexe est courant en Espagne. Il est à l’origine de la scandaleuse tradition des lévriers suppliciés.

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Publicité

A propos prendreconscience

Objet de l'association : Faciliter, aux hommes et femmes qui le souhaitent, l'approche de conceptions et leçons de vie essentiellement issues des grandes traditions spirituelles, ceci afin de leur permettre un choix véritable dans leur recherche d'harmonie, qu'il s'agisse de leur existence propre ou de leur relation au monde.
Cet article, publié dans Yin Yang, est tagué , , , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.