Qu’est-ce qui me pousse à titrer ainsi une chronique, le jour-même où une critique me réclame un peu d’humour lorsque je parle d’engagement ! « On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre ! Un peu de douceur que diable : c’est ainsi que l’on convainc ! »
Cela fait bien une soixantaine d’années que les écolos – ces rigolos – tirent des clochettes d’alarme et dressent de calmes bilans. On ne les a pas crus et à peine entendus.
Et aujourd’hui la Terre se fâche ? Eh bien on dirige les projecteurs vers une zone inondée et ses zélus, lesquels délivrent le résultat de leur réflexion : « Va falloir… s’habituer. » Va falloir construire des bacs de rétention, utiliser des nouveaux revêtements de route, ouvrir des salles pour accueillir les inondés et les incendiés, améliorer les systèmes d’alerte. Mais changer notre système ? Ah ça…
Mais les medias ? Eux, au moins, exercent un contre-pouvoir à coup sur. Euh ! La hiérarchisation de l’information donne la première place à Benalla, puis à la perquisition chez Jean-Luc Mélenchon, puis au remaniement du gouvernement, au cours duquel l’écologie est confiée à une dame Danone… A tout sauf à la remise en question de notre mode de vie.
Restent les citoyens, ces habitants de la Terre. Ils doivent, évidemment, faire entendre leur voix. Bof ! Face aux lobbies corrupteurs d’élus, ces citoyens osent à peine envisager de créer le lobby des consommateurs. Comme si, de rappeler aux zélus qu’ils représentent les électeurs et que leur travail est de les défendre n’était même plus envisageable.
La Terre, l’humanité surtout, mourront de notre crétinerie. Une vaste campagne d’affichage qui nous interpellerait sur ce thème suffirait-elle à nous faire sortir de notre stupéfiante léthargie ?
Nous savons, à Prendre conscience, qu’un travail de chacun sur soi, grâce à la méditation que nous recommandons si fort, est la voie royale qui nous replacerait à notre niveau d’êtres humains capables d’un haut niveau de conscience, responsables de notre planète et de toute les vies humaines, animales, végétales qui la peuplent. Si de petits électro-chocs peuvent nous y conduire, ne tergiversons plus : N’hésitons pas à nous traiter de crétins.