Voilà que nous découvrons l’homosexualité et, avec elle, la bi et la trans ! Je plaisante puisque l’errance sexuelle existe depuis l’origine de l’humanité. Et, depuis lors, nous nous interrogeons en vain sur l’origine de ces phénomènes. En ce domaine, comme en tant d’autres, on peut regretter que notre société occidentale outrecuidante n’ait pas considéré la pensée orientale et l’hypothèse de la réincarnation. Car, en entendant des êtres déclarer, dès leur venue au monde (ou presque), que le corps dans lequel leur esprit se trouve « n’est pas le bon », nous ressentirions la nostalgie d’une vie heureuse dans un corps du sexe opposé et tiendrions ainsi l’une des causes possibles du malaise éprouvé. Surtout, en s’intéressant au Yin et au Yang, notions qui dépassent largement nos Féminin et Masculin, notre lecture du monde gagnerait en subtilité.
En attendant, nous tombons dans le ridicule du « genré », ridicule dans lequel ceux d’entre nous qui s’estiment « progressistes » ne manquent pas de s’enliser.