Un message publicitaire le répète : nous sommes cohérents.
Donc, si nous nous déguisons en canards avec des masques, si nous nous lavons les mains toutes les trente minutes avec du savon, nous nous sommes comportés en citoyens responsables face à l’épidémie. Sauf qu’il faut les payer ces masques, ce savon ou ce gel hydro-alcoolique et sortir la carte bancaire, le chéquier ou le porte-monnaie !
Nous donnons un autre sens à l’expression « argent sale », mais que donnerait l’examen de nos billets de banque, de notre carnet de chèques, de notre carte de paiement ? Les billets viendraient à coup sûr en tête du classement des moyens de paiement les plus chargés en virus et microbes. Ce qui n’empêche pas certains d’entre nous de lécher leurs doigts pour faciliter leur comptage. Le chéquier est sorti en toutes circonstances avec nos mains « en l’état » et posé où nous le pouvons. Et la carte bancaire est insérée, après beaucoup d’autres, dans les dispositifs qui se présentent.
Nous avons raison d’être prudents.Mais que cela ne nous empêche pas d’être lucides et de garder le sens de l’humour qui est celui de la dérision. Ce qui fait partie de notre meilleure défense immunitaire.
p.s. – LA réflexion à avoir : Nous vivons au milieu des microbes et des virus. Pourquoi, soudain, l’un d’eux se révèle-t-il pour certains d’entre nous et dans certaines parties de la planète ?