Je me demande souvent quelle sera l’expression de nos petits-enfants (ou arrière petits-enfants) lorsqu’on leur rapportera que nous mangions des animaux. Une image de notre visage, avec un animal coincé entre nos dents et un sang qui dégouline, leur apparaitra… Pouah ! Quelle horreur !
Cette image, ceux qui ont décidé d’en terminer avec cette coutume l’ont connue. Et c’est la force de l’habitude, la soumission paresseuse à « tout le monde fait ça, ! » joints à une panne à l’imaginative qui nous maintient dans cette routine sanglante, dont nous gagnerions à nous détacher.
Je ne perds pas de vue que certains d’entre nous payent cher l’évènement, mais nous avons, en ce moment, ce qui nous manque le plus d’ordinaire : du temps. Mettons le à profit pour découvrir, y compris dans notre cuisine. Le couscous végétarien reste un régal. L’alliance riz légumineuses (les lentilles) se décline en de multiples et savoureuses façons (en plus de nous permettre de réduire nos pas très glorieux stocks de riz). On nous dit que certains d’entre nous déprimeraient d’ennui : mettons de la variété inédite dans leurs assiettes !
Et surtout, si nous espérons de la compassion, commençons par en éprouver pour tous ces compagnons de voyage – les animaux dits d’élevage – que nous torturons (voir l’article sur le confinement).
Belle évolution à nous tous !